
Mis en ligne par johannhenry le 20 juin 2025
Mis à jour le 21 juin 2025

Comment être au monde, d’une façon pleine et entière, sans être trop affecté par la violence des événements qui secouent la planète et les sociétés ?
Comment rester à la fois ouvert et sensible à tout ce qui se joue autour de nous, mais pas submergé, ni indifférent ?
Comment donner sa juste place à l’indignation, mais sans sombrer dans une colère polarisante et destructrice ?
Face aux événements qui secouent la planète et ses habitants, nous sommes nombreux à nous poser ces questions, à rechercher une voie contributive et régénérative, et à ne pas nous satisfaire du sentiment d’impuissance qui s’impose massivement à un grand nombre d’entre nous.
Ce sentiment d’impuissance a d’ailleurs très bien été étudié par la psychologie, à travers le concept d’impuissance apprise (Martin Seligman). Lorsque nous sommes exposés de manière répétée à des situations sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle, notre psyché développe une stratégie de protection : elle généralise cette impuissance à l’ensemble de notre existence. Nous cessons progressivement d’agir, même là où nous le pourrions.
Face au déferlement quotidien de crises mondiales, ce mécanisme s’active massivement. Chaque guerre lointaine, chaque rapport alarmant sur le climat, chaque injustice révélée vient renforcer notre sentiment d’être dépassés par les événements. Notre cerveau, saturé, finit par conclure : « Qu’est-ce que je peux bien y faire? «
Cette impuissance apprise se manifeste de multiples façons : l’hyperactivité qui masque notre sentiment de vide, la fatigue compassionnelle qui nous rend plus ou moins insensibles ou blasés, l’oscillation épuisante entre surinformation anxieuse et déconnexion totale, ou encore même la dépression.
Le piège est d’autant plus pernicieux que notre époque valorise l’information permanente. Être citoyen responsable semble exiger de tout savoir, tout suivre, tout comprendre. Malheureusement, cette injonction à l’hyperconnexion produit l’effet inverse : elle nous déconnecte de notre pouvoir réel d’action.
Pourtant, entre l’aveuglement volontaire et la paralysie informée, une troisième voie existe. Une voie qui honore notre sensibilité sans nous noyer, qui nourrit notre engagement sans nous épuiser. Une voie qui nous reconnecte à notre capacité d’agir – là où c’est vraiment possible.
C’est ce chemin de réempuissancement que je vous propose d’explorer ensemble. En croisant la profondeur du modèle intégral AQAL avec la clarté des trois cercles de pouvoir, la pratique de la boussole intégrale que j’ai spécialement créée pour ces temps troublés nous invite à cartographier précisément où se situe notre véritable espace d’action. Car retrouver son pouvoir commence par une vision claire : savoir distinguer ce qui relève de notre contrôle direct, ce que nous pouvons influencer, et ce qu’il nous faut simplement accepter avec sagesse et humilité.
Cette pratique, que vous pouvez télécharger sur la page « ressources gratuites » de mon site, vous offre une cartographie concrète pour naviguer entre action et acceptation, engagement et paix intérieure.
Pour télécharger : https://tinyurl.com/2thf26t
Je vous souhaite une belle exploration de votre boussole intérieure !
Bien chaleureusement,
Johann Henry
Ps : N’hésitez pas à partager vos réflexions et fruits de votre pratique dans l’espace commentaire ci-dessous !