La directionalité de l’évolution

« Lorsque des fluctuations croissantes perturbent la stabilité dynamique d’un système, son point stable d’attracteurs périodiques ne peut plus le maintenir dans son état actuel.

Des attracteurs chaotiques apparaissent et, avec eux, un intervalle de transition marqué par un chaos transitoire.

Lorsque le système atteint un nouveau stade de stabilité dynamique, les attracteurs chaotiques de l’époque de bifurcation font place à un nouvel ensemble d’attracteurs ponctuels ou périodiques.

Ces attracteurs maintiennent le système dans un état éloigné de l’équilibre thermodynamique, avec une utilisation plus efficace de l’information, une plus grande efficacité dans l’utilisation des énergies libres, une plus grande flexibilite [autonomie relative], ainsi qu’une plus grande complexité structurelle à un niveau d’organisation plus élevé. »

E. Laszlo, « The Choice »

cité dans « SES » p. 108, de Ken Wilber.

Ma reformulation :
Le gland a par exemple comme attracteur le chêne accompli, avec lequel toute sa structure profonde (code ou champ morphique) va résonner, comme une sorte d’intention d’atteindre ce terme programmé.

Il y a du telos dans la nature évolutionnaire ; les changements qualitatifs se comportent selon ce que les équations chaotiques décrivent d’une attraction d’un système vers et par le prochain, car il s’accompli de plus en plus profondément en allant vers.